(Agence Ecofin) - Les investisseurs sud-coréens désirent se positionner sur le marché énergétique marocain. Ils ont en effet signé avec les autorités du royaume chérifien, un accord-cadre d’intégration des marchés des deux pays.
« Nous restons ouverts à toute proposition. Nous apportons notre savoir-faire technologique et notre expertise pour investir au Maroc et, au-delà, explorer de nouvelles voies de coopération commune en Afrique. Pour nous, le marché énergétique marocain est le plus important en Afrique. Il a un fort potentiel, que ce soit dans l’électrique, l’éolien ou encore le solaire.», a affirmé Sechang Chang, le président de la Korea Electrical Manufacturers Associations (Koema).
Les autorités marocaines, de leur côté, ont déjà fourni aux futurs investisseurs, les informations sur les possibilités d’investissement, aussi bien dans l’énergie renouvelable que celle conventionnelle dans le pays.
« Le modèle sud-coréen est intéressant à plus d’un titre. Ce sont des investisseurs qui se réunissent en consortium pour attaquer les autres marchés. De plus, l’industrie électrique est classée 6ème au niveau mondial. Les industriels marocains pourront intégrer ces écosystèmes pour attaquer ensemble le marché africain et bénéficier du transfert technologique.», a affirmé Driss Zouani, le vice-président de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec) du Maroc.
Le secteur électrique marocain a un besoin en investissements de plus de 25 milliards $, d’ici 2030.
Gwladys Johnson