(Agence Ecofin) - Les médias ghanéens, comme dans le monde entier, traversent une situation économique difficile. Malgré les différentes initiatives de la corporation pour faire face aux problèmes financiers du secteur, les journalistes attendent une plus grande implication du gouvernement.
Au Ghana, Fatimatu Abubakar, la ministre de l'information a annoncé qu’un bureau local du Fonds international pour les médias d'intérêt public (IFPIM) ouvrira ses portes en mai.
L’IFPIM est une ONG qui a pour objectif de soutenir les médias indépendants afin de favoriser leur développement et leur pérennité sur un marché des médias actuellement difficile. L’installation de l’ONG, prévue pour mai, a été annoncée lors d'une réunion avec des représentants de Deutsche Welle Akademie, une initiative allemande pour le développement des médias.
This morning, I recieved a delegation from the DW akademie, led by Natascha Schwanke, Director of Media Development, who outlined the activities the akademie has carried out in Ghana over the years, including support it has provided to various journalists.
— Fatimatu Abubakar (@Fatimatu_A) April 15, 2024
I explained the… pic.twitter.com/kmEyaFwgbK
Les débats étaient orientés vers les problèmes financiers des médias locaux lorsque la ministre a évoqué l’installation de l’IFPIM au Ghana. D’après elle, l’ONG et le ministère de l’information lanceront un processus de 3 ans pour aider les journalistes à obtenir des bourses d'études et les médias à recevoir un accompagnement dans leurs projets. Selon la ministre, Deutsche Welle, le radiodiffuseur international allemand, continuera également d’apporter son aide aux médias locaux.
En attendant, la presse locale attend toujours plus de soutien financier de la part du gouvernement. En 2022, les journalistes se sont constitués en association et essaient de lever des fonds via le « Journalist Support Fund » pour soutenir les médias locaux.
Servan Ahougnon
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