(Agence Ecofin) - Le prix de l’or a franchi en avril la barre des 2 400 dollars l’once, poursuivant une tendance qui pourrait le mener à plus de 2 500 dollars. Pour les compagnies minières actives sur le métal jaune, c’est l’occasion d’augmenter les revenus, à condition de maintenir les niveaux de production.
Au premier trimestre 2024, les ventes d’or de Perseus Mining à partir des mines ivoiriennes Yaouré et Sissingué ont diminué de 14 % en glissement annuel pour s’établir à 68 884 onces. Les revenus générés par ces ventes ont en conséquence baissé, passant de 145,72 millions $ au premier trimestre 2023 à 138,74 millions $ pour la même période en 2024.
Les ventes ont baissé en partie à cause d’une production inférieure à la mine d’or Yaouré, a appris l’Agence Ecofin sur la base d’un communiqué diffusé le 24 avril par la compagnie. Yaouré a en effet livré 61 283 onces au premier trimestre 2024, contre 64 753 onces au premier trimestre 2023. Dans le même temps, la production de la mine d’or Sissingué a progressé de 45 % en glissement annuel pour atteindre 17 092 onces.
Il faut souligner que la hausse du prix de l’or cette année sur les marchés mondiaux a permis de limiter l’impact de la baisse de la production, et donc des volumes d’or vendus, sur les revenus de Perseus. La compagnie a en effet réalisé des prix moyens de 2 009 dollars l’once et 2 036 dollars l’once respectivement à Yaouré et Sissingué, contre 1 800 dollars et 1 874 dollars l’once pour ces deux mines l’année dernière.
Alors que le métal jaune est sur une tendance haussière et pourrait atteindre 2 500 dollars l’once d’ici fin 2024, Perseus Mining peut encore mieux profiter de la situation. Avec ses deux mines en Côte d’Ivoire et sa mine d’or Edikan au Ghana, la compagnie dispose d’une capacité de production annuelle de plus de 500 000 onces.
Emiliano Tossou
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